Charbon ou électricité

Chacun choisira ce qu’il préfère selon sa sensibilité : cuisson au charbon avec sa part d’imprévu et ses défauts de cuisson ou cuisson électrique plus prévisible et au rendu parfait.

 

Les cuissons au charbon impliquent une charge de travail considérable.

 

C’est Louis Sottieau qui se chargera de mener à bien ces cuissons : après enfournement des pièces, il ferme l’entrée du four au moyen de briques réfractaires qu’il démontera après chaque cuisson.

Un stock de charbon est prêt et la cuisson peut commencer. Le foyer doit être alimenté durant de longues heures nocturnes et la cuisson surveillée jusqu’à son terme. Faut-il un feu soutenu ? Faut-il le "laisser aller" ? Faut-il le relancer ? La cuisson est-elle terminée ? C’est le petit matin et la fatigue s’installe.

 

Mais bientôt les fours électriques vont remplacer les fours au charbon et la haute cheminée ne fumera plus dans le paysage sarois.

 

Ces fours électriques programmables facilitent le travail lié au suivi des cuissons et apporte un résultat plus stable. Les cuissons sont programmées par palier de température, avec des périodes plus ou moins longues de maintien de cette température.

La salle des fours

                         Cuisson terminée

Le meilleur des mondes ? La panne technique peut arriver, le four surchauffe, les émaux coulent sur les plaques de cuisson. Production et matériel sont perdus.